Friday Night Fever

Ça faisait longtemps tiens. Par une soirée trépidante de vendredi, j'ai donc décidé de jeter un coup d'œil à Taratata, qui est maintenant diffusé à des heures pas chrétiennes du tout. Mais bon j'ai bien fait parce que par le plus grand des zazards, il y avait un peu tout les groupes ou tous les projets qui avaient attirés mon attention ces derniers temps, de manière positive ou pas d'ailleurs. L'occasion de juger sur pièce donc.

Owlle: je suis tombée dessus complètement par hasard lors d'une de mes nombreuses pérégrinations 3.0, et j'avais écouté le titre Ticky Ticky que j'avais ma foi beaucoup aimé! Donc contente de voir la demoiselle, qui interprète justement cette chanson (fin elle doit pas en avoir des masses d'autres pour l'instant): c'est toujours aussi planant et agréable, elle manque encore un peu de présence, normal, mais à suivre!

Izia: no comment elle m'énerve toujours autant. Ah si, mention spéciale pour le piano à queue qu'on a dérangé tout ça pour qu'elle martèle deux notes dessus...

Lana Del Rey: et ben celle-là j'étais jouasse de la voir tiens, tellement que ça fait trois mois qu'on me saoule avec. Ça confirme ce que je pensais, on a encore fait un buzz cosmique pour rien, la fille a du potentiel et j'aime beaucoup Video Games, m'enfin c'est pas renversant non plus, donc faudrait la laisser tranquille deux minutes, histoire qu'elle nous ponde autre chose et qu'on se rende compte si ça vaut vraiment le coup ou pas. Pendant l'interview, elle fait un peu cruche quand même, mais en même temps, elle s'en est pris tellement dans la tronche en un temps record qu'on comprend qu'elle soit légèrement crispée.

Metallica et Lou Reed: là aussi j'étais forcément curieuse, la collaboration de deux géants, ça peut donner un truc de ouf malade. Mais ça peut aussi donner le pire carnage sonore de la décennie que tes arrières petits enfants ils feront encore des blagues dessus. Et là malheureusement c'est l'option B qui l'emporte. Je passe sur le fait que Lou Reed, complètement statique et le regard rivé sur sa partition, a fait preuve d'une présence scénique digne d'une boîte de cassoulet, parce que le type a quand même 69 ans donc on lui pardonne. Mais même l'âge ne peut excuser la purée sonore dont ils nous ont gratifié pendant je sais pas exactement combien de temps, vu que j'ai éteint la télé au bout de trois minutes. En fait, Metallica et Lou Reed, c'est un peu comme les huîtres et le chocolat: c'est bon, mais pas en même temps. CQFD.