The Raveonettes - Pretty in Black
Bon c'est pas nouveau, mais c'est tellement bon. Je suis récemment tombée sur un petit trésor venu du Danemark: les Raveonettes. Mieux vaut tard que jamais. Une amie m'a filé leur deuxième album et toute émerveillée je suis.
Cet album réussit l'exploit de toucher à tout sans jamais se planter. Love in a Trashcan et Sleepwalking sont des merveilles grunge planante (du grunge à la sauce danoise quoi), tandis que Twilight enflamme le dancefloor (enfin un qui serait pas squatté par David Guetta). L'influence (revendiquée) des Everly Brothers est palpable: ça sent la poussière des grands déserts arides d'Enio Morricone, mais balayés d'un souffle plus nostalgique que combatif, sans être désespérant. Par exemple dans I'm So Lonesome I Could Cry qui est particulièrement magnifique. Fais pleurer la guitare Billy.
Ambiance un peu hispanisante sur Black Wave, très sensuelle. I Wanna Be Taken drague un peu du côté des Kills ce qui ne peut jamais faire de mal. Railroad Track vous embarque dans un road-trip mélancholique, le genre de chansons qu'on passerait en s'éloignant d'un endroit où l'on sait qu'on ne reviendra jamais. Il est rare de voir un album faire naître un univers aussi fort, et invoquer une imagerie aussi cinématographique, qui imprègnent dès la première écoute.
Pretty in Black accueille des guests vocaux et instrumentaux de Ronnie Spector des Ronnettes, Maureen Tucker du Velvet Underground et Martin Rev de Suicide. Qui dit mieux?